A propos des pilules de différentes générations

Joëlle Mélin

Communiqué

30 janvier 2013

Communiqué de Presse du Front National

Depuis 40 ans, la contraception dite orale par des pilules oestro progestatives, a permis à de très nombreuses femmes de sortir de la hantise permanente de grossesses non désirées. Les mises sur le marché se sont faites après des études a priori sérieuses. La délivrance s’est opérée de manière encadrée, par des médecins formés et parfaitement au courant de leurs contre indications : ce fut un exemple parfait de la médecine mise au service non d’une maladie, mais d’une demande sociétale, tout en restant dans une démarche raisonnable.

Peu à peu, les consommatrices et les fabricants ont perdu de vue l’incidence médicale de cette contraception, cette dernière étant au fil des lois délivrée, sans aucun contrôle, par des infirmières scolaires et des pharmaciens. Une dernière loi permettant même de les donner à des jeunes filles à peine pubères, qui ne connaissent rien des antécédents de leur mère et qui fument.

Or, en 40 ans, aucune étude officielle diligentée pour connaitre l’impact sur les organismes d’une contraception de ce type au long cours, aucune étude d’impact environnementale des sous produits éliminés dans les eaux usées, n’a été rendue publique. Les autorisations de de mise sur le marché se sont succédées, malgré la connaissance de nombreux problèmes endocriniens et surtout vasculaires.

Marine LE PEN s’indigne de la dérive répétée des mises sur le marché de produits médicamenteux comme le Médiator ou la pilule Diane, dont les effets secondaires parfois gravissimes sont cachés aux utilisateurs, plus particulièrement lorsque les dits médicaments sont prescrits pour des raisons de convenances de société et non un impératif majeur, le danger dépassant de loin le bénéfice de confort.

Le Front National demande, outre une étude approfondie du problème, de faire un audit de l’Agence Nationale de sécurité du Médicament, crée depuis le scandale du Médiator, qui commet les mêmes manquements que l’Afssaps en son temps.

Joëlle Mélin

Communiqué

30 janvier 2013

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