A propos du projet de loi sur les mutuelles complémentaires

Joëlle Mélin

Communiqué

30 novembre 2012

Docteur Joëlle Melin, Déléguée nationale au Projet, Chargée du pôle santé protection sociale du FN

Le 28 novembre, un projet de loi a été adopté prévoyant que les mutuelles complémentaires privées et des assurances pourront conventionner directement des professionnels de santé et des établissements de soins, en les recommandant à leurs adhérents sous forme de réseaux, au motif de l’égal accès aux soins pour tous.

Il est vrai que nos concitoyens sont de plus en plus mal remboursés par la Sécurité Sociale de ce que l’on appelle « les petits soins courants », alors même qu’ils n’ont jamais autant cotisé. Ils se tournent donc vers les mutuelles complémentaires, qui elles aussi sont chères et ne remboursent pas totalement les lunettes, les soins de dentisterie ou les prothèses auditives. C’est ainsi que plus de 20% de nos concitoyens renoncent à ces soins, qui sont néanmoins très importants pour la santé mais aussi pour les relations sociales.

Les mutuelles veulent donc réguler le tarif des soins des professionnels de santé, comme la SS il y a 50 ans, par la création de réseaux. Le résultat obligatoire en sera des soins et des appareils de moins bonne qualité, un matériel médical obsolète et le licenciement du personnel des praticiens de santé. Avec en prime, la perte relative de liberté de choix du soignant.

Le Front National s’oppose à cette privatisation rampante de la santé qui se fera au détriment de nos concitoyens, en particulier les plus défavorisés, propose, outre de faire un audit de la sécurité sociale et des mutuelles dont les comptes sont très opaques, de mettre en place en urgence l’augmentation de 200 euros du salaire direct par transfert des charge salariales, de refuser le remboursement à ceux qui ne cotisent pas, comme cela est la règle dans tous les autres pays d’Europe, et d’encourager la relance générale de notre pays par le programme économique et social global développé par Marine Le Pen.

Joëlle Mélin

Communiqué

30 novembre 2012

>