"Affaire" Py : le vrai visage de la Gauche sectaire

Front National

Communiqué

26 mars 2014

Communiqué de Presse de Philippe Lottiaux (Avignon Bleu Marine)

J’avais souhaité accorder aux déclarations de M. Py, selon lesquelles le Festival d’Avignon « déménagerait » en cas de victoire de notre liste le 30 mars, l’indifférence qu’elles méritent, partant du principe que tout ce qui est excessif est insignifiant.

Cependant, il semble que ces déclarations intempestives aient suscité des inquiétudes et des interrogations, auxquelles il m’appartient dès lors de répondre.

Je suis à la fois surpris, choqué et attristé par les propos de M. Py.

Surpris, parce que le Festival n’est pas sa propriété. M. Py n’est que le Directeur nommé et salarié d’une association dont le décisionnaire est le Conseil d’administration, composé de représentants de l’Etat et des collectivités territoriales. Le pouvoir de « déménagement » de M. Py est aussi inexistant que s’il comptait faire déménager la Cour du Palais des Papes. Ses déclarations sont ainsi nulles et non avenues.

Choqué, car le Festival appartient avant tout à Avignon et à son histoire. Il existe depuis 1947 sans M. Py, et il pourra sans difficulté continuer à exister sans lui. Que M. Py ait ses opinions et les exprime est normal, et fait partie de notre démocratie. Qu’il instrumentalise le Festival, dont il n’est qu’un serviteur, à des fins personnelles, est totalement inadmissible. C’est là l’expression de la morgue, du sectarisme et du mépris du suffrage universel d’une intelligentzia de gauche déconnectée du monde et donneuse de leçons. Nous n’avons pas de leçons de tolérance et de démocratie à recevoir d’une personne qui s’érige en juge et en censeur, sans même avoir daigné nous recevoir et entamer un quelconque dialogue.

Comment prôner la tolérance en faisant preuve d’une telle intolérance ?

Je suis enfin attristé, car le Festival et notre ville méritent mieux que ce pseudo chantage digne au mieux des cours de récréation, au pire d’une police de la pensée dont M. Py se verrait bien procureur.

Pour notre part, notre projet pour Avignon va au delà de ces tristes polémiques. Evidemment, la Ville continuera à soutenir le Festival, qui est indissociable d’Avignon, quoiqu’en pense M. Py.

Evidemment, la Ville laissera toute latitude au Directeur du Festival en termes de programmation. A chacun son métier.

Evidemment, nous continuerons aussi à soutenir le Off, source de richesses théâtrales nombreuses et variées. Je souhaite même renforcer notre partenariat pour faire d’Avignon, en lien avec les théâtres permanents qui font partie de l’âme de notre ville, la capitale du théâtre toute l’année. Avec des actions dans tous les quartiers et auprès du public scolaire.

Avec notre action en faveur du patrimoine, des événements culturels, de la communication sur l’exceptionnelle activité culturelle d’Avignon tout au long de l’année ; avec notre partenariat renforcé avec les musées, les théâtres, l’Orchestre, ainsi que le Conservatoire et l’Opéra (dans le cadre de la COGA), nous serons toujours en première ligne pour la culture et le rayonnement d’Avignon. N’en déplaise à M. Py.

A la tête de cette ville, nous en développerons l’animation et le rayonnement culturels, source de notoriété, mais aussi de lien social, de tourisme, de richesses et donc d’emplois. Cette démarche est au cœur de notre projet.

Je ne me permettrai aucun conseil de mise en scène à M. Py. Je lui conseillerai en revanche de mieux choisir ses textes : Avignon et son Festival méritent mieux que ses agitations sectaires, méprisantes et partisanes.

Front National

Communiqué

26 mars 2014

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