Communiqué de Jacques Colombier, Député français au Parlement européen
Il y a deux cents ans, Delessert recevait la gratitude de Napoléon pour avoir extrait pour la première fois du sucre de betterave, dans notre pays et dans le monde.
Aujourd'hui, la Commission européenne vient de confirmer l'abandon des producteurs français, menacés par le libre-échangisme mondial le plus débridé.
Ayant supprimé les quotas, politique du moindre mal permettant de réduire une chute drastique des cours, Bruxelles a dû reconnaître, devant mes interventions répétées en Commission Agriculture, son insensibilité totale au problème. Elle refuse notamment toute aide pour les petits producteurs de betteraves.
Il est grand temps de renationaliser notre politique agricole, de sortir des accords commerciaux internationaux, de sanctionner le dumping social de nombre de pays, et de redonner la préférence absolue aux producteurs d'une filière française par excellence.
