Budget 2018 immigration et asile : Macron fait pire que le quinquennat de François Hollande !

Bruno Bilde

Communiqué

08 novembre 2017

Communiqué de presse de Bruno Bilde, député du Pas-de-Calais

Les rodomontades et autres effets de manche du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb ne masqueront pas longtemps le contenu très inquiétant de la mission ministérielle relative à l’immigration, l’asile et l’intégration. En effet le budget 2018 prévoit une augmentation de tous les postes budgétaires relatifs à l’accueil des migrants et aux politiques d’asile pour un montant de 300 millions d’euros, mais une baisse injustifiable de 7 millions d’euros des moyens alloués à la lutte contre l’immigration clandestine. Alors que le ministre de l’intérieur annonce à qui veut l’entendre qu’il renforcera les contrôles aux frontières nationales et améliorera les dispositifs d’expulsion des migrants clandestins, il réduit dans le même temps les crédits alloués aux centres de rétention administrative et aux mesures d’éloignement du territoire national.

Concernant les centres de rétention administrative, excepté celui de Lille, rien n’est prévu pour augmenter les capacités d’accueil des 27 établissements aujourd’hui saturés par l’explosion des flux migratoires. Rien par exemple pour augmenter les capacités d’accueil du CRA de Lyon St Exupéry, tristement célèbre pour avoir refusé la prise en charge du terroriste tunisien de Marseille Ahmed Hanachi qui était en situation irrégulière sur le sol français. Rien non plus pour construire un nouveau centre de rétention administrative à proximité du port de Ouistreham devenu un nouveau point de fixation migratoire. Enfin, rien pour augmenter le taux des expulsions de clandestins, aujourd’hui plafonné à 50%.

Mais le plus grave c’est que les dépenses relatives à l’accompagnement des migrants vont tout simplement exploser à cause notamment de la mise en œuvre du contrat d’insertion républicaine, véritable Pass spécial migrants qui prévoit pendant 5 ans des aides à l’insertion professionnelle, à l’alphabétisation, à l’accès à la culture et aux sports. Le coût des politiques d’asile va également augmenter de plus de 200 millions d’euros alors que la Cour des comptes avait dénoncé en 2015, un dévoiement assimilable à une nouvelle filière d’immigration. Le gouvernement d’Edouard Philippe et son ministre de l’intérieur Gérard Collomb ont fait le choix du laxisme migratoire et de politiques pro migrants. Un choix budgétaire dramatique contraire aux intérêts du peuple qui menace l’ordre public et les comptes de la Nation.

Bruno Bilde

Communiqué

08 novembre 2017

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