Catastrophe Spanghero SA : Scandale sanitaire ou politique ?

France Jamet

Communiqué

29 mai 2013

Communiqué de presse de France Jamet, Présidente des élus du groupe FN au Conseil régional de Languedoc-Roussillon, Membre du Bureau Politique du Front National

Alors que la situation économique et sociale du Languedoc-Roussillon a connu «un coup de frein» en 2012, avec désormais plus de 250.000 chômeurs, on vient d’annoncer le licenciement des 240 derniers salariés du groupe Spanghero suite aux déboires que connaît l’entreprise agroalimentaire, rachetée par des financiers il y a quelques années, et intimement mêlée au scandale du trafic de viande. C’est aussi une catastrophe sans précédent pour la ville de Castelnaudary dont le groupe agroalimentaire était le principal pôle d’activité.

Malgré les effets d’annonce et les gesticulations de Guillaume Garot, secrétaire d’Etat socialiste à l’Agroalimentaire pour « tenter de sauver l’entreprise chaurienne », on a préféré laisser sacrifier un des fleurons de notre économie régionale, voire nationale, plutôt que de pointer les méthodes douteuses des euromondialistes et des financiers sans scrupules, vraies responsables de cette situation.

Ni le gouvernement auquel appartient Arnaud Montebourg, ni la majorité régionale du socialiste Christian Bourquin, n’ont bougé le « petit doigt » pour sauver durablement les emplois de Spanghero SA. Il aurait fallu qu’ils aient le courage de dénoncer les méthodes délétères des circuits de l’alimentation dans l’ensemble de l’Union européenne qui profitent de l’abaissement de nos frontières pour s’affranchir des règles les plus élémentaires en matière de commerce et de respect du consommateur au profit des tricheurs.

Cette catastrophe économique, sociale et humaine est le résultat déplorable de méthodes écœurantes consistant à faire toujours plus de fric sur le dos des employés et des consommateurs.

Tous les salariés licenciés de Spanghero SA peuvent compter sur les élus du Front National pour être à leurs côtés dans cette épreuve puisqu’ils appartiennent désormais à ces « oubliés » que seule Marine Le Pen défend.

France Jamet

Communiqué

29 mai 2013

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