C’est l’État qui doit devenir majoritaire dans les Chantiers de Saint-Nazaire, pas Fincantieri

Front National

Communiqué

29 décembre 2016

Communiqué de Presse du Front National

Le groupe italien Fincantieri a en définitive été le seul à déposer une offre de reprise pour les chantiers navals de Saint-Nazaire, jusqu'alors détenus par STX. S'il faut savoir se satisfaire de la mise à l'écart de son concurrent chinois Genting, dont les pratiques industrielles faisaient craindre un avenir sombre pour les chantiers navals nazairiens, restons toutefois vigilants. D'ailleurs, pour la France, cette solution n’est, au fond, pas une bonne nouvelle.

Depuis trois ans, les patriotes bataillent pour que soit mise en place une nationalisation partielle et temporaire des chantiers navals de Saint-Nazaire, par laquelle l'État, via la Caisse des Dépôts et Consignations, ferait l'acquisition d’au moins 51 % des parts de la société, contre 33 % aujourd'hui. Cela aurait dû être la solution privilégiée. Mais nous déplorons que l'État n'a même pas pris la peine de déposer une offre de reprise, malgré l'alerte donnée par le Front National, l'opinion nazairienne, et une majorité de syndicats.

Par ailleurs, que l'on ne se méprenne pas sur le bénéfice que constituerait le rachat d'un de nos chantiers navals par un groupe italien au projet flou. Ce « deal » entre Européens ne doit flouer personne. Cette revente des Chantiers de Saint-Nazaire affecte directement notre souveraineté industrielle, faisant craindre des transferts de technologie et une concurrence accrue vis-à-vis de notre propre production navale. Ainsi, à Saint-Nazaire, Fincantieri risque de concurrencer DCNS sur le terrain de la construction militaire. Quand notre souveraineté est en jeu, la France n'a pas d'autre allié qu'elle-même.

Face à ces perspectives inquiétantes, le Front national réaffirme que c’est l’État, via son bras armé la CDC, qui doit reprendre la majorité des parts dans les chantiers navals de Saint-Nazaire, et non le groupe Fincantieri.

Front National

Communiqué

29 décembre 2016

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