Communiqué de presse de Jean-Lin LACAPELLE, Vice-président du groupe FN au Conseil Régional IDF

Jean-Lin Lacapelle

Communiqué

22 février 2018

La DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) vient de conclure à l’issue de ses investigations que l’enseigne de Distribution Intermarché a enfreint la loi en pratiquant la revente à perte.

En effet, fin janvier, des promotions allant jusqu’à -70% étaient proposées dans les supermarchés de l’enseigne provoquant des scènes de bousculade ahurissantes.

Ces promotions portaient sur différents produits de grande marque très emblématiques comme Nutella ou Pampers.

Cette exception de revente à perte (vente d’un produit à un prix inférieur auquel il a été acheté) n’est prévue que dans le cadre de période de soldes ou sur des produits dits saisonniers.

Intermarché n’a donc pas respecté la loi, conclut la DGCCRF.

Cette pratique de revente à perte pose une difficulté majeure. Elle incite les enseignes concurrentes à s’aligner, crée une véritable concurrence déloyale et met la pression sur nos producteurs auxquels on demande de faire des efforts toujours plus importants dans leurs tarifs.

En pleine période de renégociation des accords commerciaux entre la Grande Distribution et les fournisseurs dont la date limite est le 28 février 2018, cette infraction vient semer le trouble.

Le Front national demande à ce que la justice cesse toute indulgence et que la loi puisse s’appliquer, ce type d’infraction étant passible d’une amende de 375 000 euros.

Nous demandons aussi aux services de l’Etat de contrôler plus souvent les pratiques de la Distribution autour de 4 points :

- La multiplication des contrôles relatifs à la revente à perte afin de dissuader les grandes enseignes de réitérer ces infractions pourtant quotidiennes.

- Les pratiques de « chantage ou de menaces » souvent employées par certains distributeurs dans le cadre des négociations annuelles.

- Les centrales d’achat dites internationales basées à Genève ou Bruxelles dont on peut se demander si l’objectif premier n’est pas l’évasion fiscale.

- Les infractions d’ouvertures ou d’agrandissements des surfaces de vente réalisés sans autorisation de l’Etat.

Jean-Lin Lacapelle

Communiqué

22 février 2018

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