Daguenet, adjoint de Bloche dans le XIème arrondissement, insulte les militants du FNJ et tente de les faire expulser

Wallerand de Saint Just

Communiqué

31 mai 2013

Communiqué de Wallerand de Saint-Just, Candidat du Front National à la mairie de Paris

Ce jeudi 30 mai, 4 militants du Front national de la Jeunesse de Paris et d'Île-de-France (emmené par Gaëtan Dussausaye) ont tenu à apporter leur soutien aux chômeurs parisiens, lors d'un tractage devant le « FORUM : Emploi et Formation » dans le XIe arrondissement.

Alors que nous échangions cordialement avec des personnes présentes sur la casse de l'emploi, l'explosion du chômage et l'augmentation de la précarité dont les seuls responsables sont les membres de l'UMPS (que cela leur plaise ou non), mais également autour des propositions du Front national et de Marine Le Pen (protectionnisme intelligent, renégociation de l'ensemble des traités européens, priorité nationale, réduction drastique de l'immigration, etc.), monsieur Jacques Daguenet (adjoint au maire du XIe arrondissement, Patrick Bloche (PS), chargé de la solidarité et de la lutte contre l'exclusion) est venu nous ordonner de cesser la distribution de tracts et de partir. Ce à quoi nous avons répondu que nous trouvant sur la place publique, et non au sein même du Forum, il ne pouvait nous forcer à quitter les lieux. D'ailleurs, en tant qu'élu, il était même de son devoir d'accepter un discours alternatif, quel qu'il soit au nom de la démocratie. Mais il n'a pu y avoir de débat... Nous avons pourtant essayé de lui rappeler cordialement que si tant de personnes se déplaçaient ce matin, dans l'espoir de trouver un énième CDD, c'est parce que lui et la politique dont il se fait le serviteur ont desservi entièrement la cause de l'emploi, la lutte contre le chômage de masse et la précarité : en d'autres termes l'intérêt même de la France et des Français.

Ne sachant que répondre et ne souhaitant prolonger un débat, dont il se savait d’ores et déjà perdant, Monsieur Daguenet s'est réfugié derrière des accusations gravissimes, en nous insultant de racistes, de xénophobes et en affirmant que nous nous fichions éperdument de l'ensemble de ces citoyens venus chercher un nouvel emploi, oubliant ainsi en quelques secondes la raison même de notre présence : échanger, discuter et proposer autour de la question de l'emploi, avec ces citoyens abandonnés par la caste politique de l'UMPS.

Face à notre détermination, Monsieur Daguenet a abandonné le terrain au bout d'à peine 10 minutes. Les échanges avec les personnes dans la file d'attente, étonnées et curieuses d'une telle interpellation, furent par conséquent beaucoup plus nombreux. Cependant alors que nous étions en train de discuter avec l'une d'entre elles, un employé, ou du moins un bénévole, chargé par la municipalité de distribuer des informations pratiques dans la file d'attente, s'est précipité sur moi pour m'arracher violemment les tracts que je tenais sous le bras. Surpris par une telle agressivité et un geste aussi violent qu'insensé dans un pays, qui se veut démocratique, nous n'avons pu récupérer que quelques tracts. Nous n'avons cependant abandonné aucunement le terrain puisque nous avons poursuivi le tractage pendant une heure, un peu plus loin à la sortie du métro Belleville. Une plainte sera évidemment déposée contre ce nervi.

À travers de tels événements, l'équipe municipale de Delanoë-Hidalgo et de Patrick Bloche montre son réel visage : celui de l'ennemi de la démocratie, de la liberté d'expression et de la liberté d'engagement de chacun. Les équipes militantes du Front national du XIe arrondissement n'abandonneront pas pour autant le terrain et maintiendront chacune de leurs actions au plus près des citoyens parisiens, pour dénoncer l'ensemble de ces actes, pour défendre la démocratie réelle dans l'intérêt seul des citoyens, et pour interpeller chacun de ses élus de gauche comme de droite, coupable de cette précarité qui chaque jour pèse toujours de plus en plus sur les épaules des Français.

Wallerand de Saint Just

Communiqué

31 mai 2013

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