Débat sur les nouveaux aliments : des avancées encore insuffisantes

Front National

Communiqué

27 novembre 2014

Parlement européen

Délégation Front national

Communiqué de presse commun : Mireille d’Ornano, Sylvie Goddyn, Jean-François Jalkh

Proposition de règlement du Parlement européen et du Conseil relatif aux nouveaux aliments

Le lundi 24 novembre 2014, la Commission de l'environnement a approuvé la nouvelle procédure d'autorisation simplifiée pour les nouveaux aliments.

Les députés du Front national Mireille d’Ornano, Sylvie Goddyn et Jean-François Jalkh ont voté contre ce texte car celui-ci écarte les États membres du processus décisionnel et les empêchera de bloquer la mise sur le marché d'un nouvel aliment.

Néanmoins, les nombreux amendements déposés, y compris ceux des élus du Front National, ont permis d'améliorer ce texte. Il convient de se féliciter du moratoire sur les nano-aliments et de l'étiquetage de la viande clonée.

Le moratoire sur les nano-aliments permettra de faire évaluer les risques présentés par ces aliments par l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) avant toute mise sur le marché. Cette évaluation est cruciale car les nanoparticules peuvent être particulièrement cancérigènes, mutagènes, cytotoxiques et neurotoxiques. Elles peuvent en outre s'infiltrer facilement dans les cellules et affecter l'ADN. Si l'EFSA fait correctement son travail, nul doute qu'un certain nombre de nano-aliments seront interdits.

De même, l'étiquetage de la viande clonée est une avancée non négligeable : jusqu'à l'entrée en vigueur d'une législation spécifique sur l'interdiction des aliments dérivés d'animaux clonés et de leurs descendants, leur mise sur le marché sera conditionnée par un étiquetage informant le consommateur.

Il n'en demeure pas moins que l'économie du texte demeure défavorable au consommateur car le rôle des États membres dans le processus de décision est marginal : ils pourront tout au plus interdire de manière provisoire un nouvel aliment si des informations suggèrent qu'il peut représenter un risque pour la santé humaine ou l'environnement. Mais le dernier mot reviendra, après avis de l'EFSA, à la Commission européenne dont on sait qu'elle place toujours les règles du marché intérieur avant la santé publique.

Front National

Communiqué

27 novembre 2014

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