François Hollande au Salon de l'agriculture : entre panique et enfumage!

Front National

Communiqué

21 février 2015

Communiqué de Presse du Front National

Impuissant face à la colère qui monte sourdement des campagnes et probablement paniqué par les sondages qui annoncent un vote massif des territoires ruraux en faveur du Front National lors des élections départementales, François Hollande s'est livré ce matin, lors de l'inauguration du Salon de l'agriculture, à un numéro d'enfumage particulièrement audacieux.

Plutôt que d'assumer le soutien de son gouvernement au TTIP, le traité de libre-échange transatlantique qui menace de broyer l'élevage français, ou de reconnaître son incapacité à faire face au dumping intracommunautaire qui lamine nos agriculteurs, le président a préféré s'en prendre à ceux qu'il nomme "les populistes".

Prétendre que nous supprimerions les aides relève du mensonge : nous entendons simplement conserver cet argent, qui est celui du contribuable français, afin de l'utiliser en faveur de nos agriculteurs. Ce qui, cette année, aurait épargné à ce même contribuable français un redressement d'un milliard d'euros infligé au prétexte grotesque que notre ministère de l'Agriculture ne compte pas les hectares de la même manière que la Commission européenne.

Mais là où François Hollande atteint des sommets (d'ignorance ou de duplicité, nous lui laissons le bénéfice du doute...), c'est quand il prétend que l'Union européenne garantit encore les prix des productions agricoles. Rappelons-lui que, à l'exception des quotas de betteraves sucrières (qui seront démantelés en 2017), tous les mécanismes de régulation des prix ont été démantelé ces vingt dernières années. Reste certes un fond d'urgence qui ne parvient même pas à endiguer les conséquences de l'embargo russe, ainsi que des prix d'intervention sur certains produits qui ne couvrent pas, loin s'en faut les coûts de production...

Alors, pour reprendre les mots de François Hollande, bien sûr que les agriculteurs ont un avenir! Et cet avenir, c'est nous, patriotes, qui l'incarnons et non son gouvernement inféodé à une Union Européenne qui ne voit en eux qu'une monnaie d'échange à liquider sur l'autel du libre-échange.

Front National

Communiqué

21 février 2015

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