Communiqué de presse de Gilles Lebreton, Député français au Parlement européen
Avec mes collègues eurodéputés FN Dominique Bilde, Marie-Christine-Boutonnet, Steeve Briois, Edouard Ferrand et Bernard Monot, j’ai pris l’initiative de demander à la Commission de Bruxelles combien elle souhaitait accueillir de migrants dans les dix années qui viennent.
Notre question rappelait qu’entre 2010 et 2016, le nombre de réfugiés est passé :
- en France de 52 725 à 84 270 (+ 61%) ;
- en Espagne de 2 740 à 15 575 (+ 475%) quasiment 6 fois plus ;
- en Italie de 10 000 à 122 960 (+ 1129%) soit 12 fois plus ;
- et en Allemagne, de 48 475 à 745 155 (+ 1 437%) soit 15 fois plus.
La Commission a répondu prudemment, le 2 octobre, qu’elle « n’est pas en mesure de fournir les volumes d’entrée de ces migrants et n’envisage pas non plus de le faire. »
Cette réponse est d’autant plus inquiétante que la Commission ajoute que « les réfugiés peuvent (…) avoir une incidence positive sur le marché du travail, la croissance économique et les finances publiques, et contribuer à relever les défis démographiques. »
En clair, cela signifie qu’elle confirme le projet du commissaire à l’immigration, le Grec Avramopoulos, qui déclarait en juin 2015 que l’UE doit accueillir 50 millions de migrants à l’horizon 2060.
Le FN tient à rappeler qu’il s’oppose avec force à cette folle politique d’immigration que tous les autres partis politiques français soutiennent de façon irresponsable.