La Commission européenne s’immisce dans la campagne de l’élection présidentielle française

Front National

Communiqué

31 mars 2017

Communiqué de presse de la délégation FN/RBM au Parlement européen

Selon le site Politico.eu*, la Commission européenne « s’est impliquée, de façon indirecte, dans la politique française, avec une campagne de vérification des faits pour contrer le discours anti UE du Front National de Le Pen ». L’article en question cite un haut fonctionnaire anonyme de la Commission selon lequel une victoire de Marine Le Pen serait « un désastre ». Tout en admettant que la Commission européenne peut difficilement soutenir un candidat de façon officielle, le haut fonctionnaire confie à Politico que « la Commission voterait pour Macron sans aucun doute ». Dont acte.

Ce mépris de la souveraineté nationale de la France est un scandale. Quelques jours à peine après le déclenchement de l’article 50 par le gouvernement britannique, la Commission de Bruxelles démontre une fois de plus son décalage par rapport aux réalités concrètes des États membres. La Commission n’a aucune idée pourquoi les Français tout comme les Anglais ou les Grecs sont toujours plus nombreux à être dégoutés de ce genre d’ingérence inadmissible dans les affaires intérieures de leurs États respectifs.

La Commission de Bruxelles se prend maintenant pour une sorte de Ministère de la Vérité façon Orwell. Avec sa « campagne de vérification des faits », elle tente de délégitimer toute réplique à la propagande qu’elle déverse continuellement aux frais du contribuable.

Marine Le Pen a demandé des explications à la Commission européenne, en déposant une série de questions écrites. Elle veut notamment savoir si la Commission a demandé l'accord du gouvernement français pour cette ingérence dans la campagne présidentielle française. Elle veut connaître le coût estimé de la "campagne de vérification des faits" de la Commission, sa durée dans le temps et le nombre de fonctionnaires impliqués. Il serait également intéressant d’apprendre qui, au sein de la Commission, en est le responsable politique. Les données des « vérificateurs » seront-elles d’ailleurs elles-mêmes vérifiées?

* ("For EU, French vote is existential", le 30 mars 2017)

Front National

Communiqué

31 mars 2017

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