La DILCRAH doit poursuivre la LICRA de Paris

Louis Aliot

Communiqué

18 juillet 2018

Communiqué de presse de Louis Aliot, Député des Pyrénées-Orientales

La LICRA de Paris a dépassé les bornes, se montrant d’une indécence rare et coupable. Quelques heures avant la finale de la Coupe du Monde ayant opposé la France à la Croatie, la LICRA de Paris a publié un message édifiant, sinon surréaliste, témoignant d’un racisme décomplexé et haineux :

« L’équipe de France multicolore, multiethnique, affronte cet après-midi une équipe croate dramatiquement uniforme. Quand on connaît le passé historique de la Croatie, rien de surprenant ! Centrée sur les Balkans, adhérant en une époque funeste au culte du plus fort, elle cultive un jeu monocorde, sans couleur, sans saveur, riche que de lui-même »

Plus loin dans le texte, la LICRA de Paris ose même se revendiquer des « valeurs de la République », alors que ses propos l’en éloignent irrémédiablement. Y-aurait-il un racisme qu’on croit positif, autorisé car accepté tacitement, uniquement dirigé contre les personnes d’origine européenne ? En effet, la LICRA de Paris n’a pas eu les mêmes commentaires acerbes sur des équipes d’autres continents, telles que celles du Japon, de l’Iran, ou du Sénégal, toutes « dramatiquement uniformes ».

On ne peut d’ailleurs qu’imaginer ce qu’on dû ressentir les Croates vivant en France et les Français ayant des origines croates face à un tel déferlement de haine pure. Alors que l’heure était à la joie, à la célébration sportive, la LICRA de Paris récupérait l’événement pour faire passer un message abject, pour salir les pays qui n’ont que peu d’immigration, à l’image d’une Croatie meurtrie par la guerre civile d’ex-Yougoslavie et dénuée de tout passé colonial.

Légitimement choqués, des internautes vigilants ont alerté la LICRA nationale à la suite de cette publication. Premier acte, la LICRA de Paris s’est excusé d’une manière particulièrement inélégante, expliquant avoir simplement décrit « une équipe entachée de dérapages tant mafieux que verbaux indépendamment du passé historique de son pays ».

Acculé par la polémique, Mario Stasi a pourtant attendu deux jours avant de publier un message demandant à David-Olivier Kaminsky, président de la LICRA de Paris, ainsi qu’à tous les membres de son bureau, de présenter immédiatement leur démission. David-Olivier Kaminisky, qui est aussi proche du CRIF, exerce la profession d’avocat, ayant fait bénéficier le rappeur Kerry James de ses talents de spécialiste de la « lutte contre les discriminations ».

Que pense la DILCRAH et Frédéric Potier des agissements de la LICRA Paris, probablement révélateurs d’une arrière-boutique peu reluisante ?

Ces démissions ne suffisent pas. Les coupables doivent être jugés pour leurs actes.

Louis Aliot

Communiqué

18 juillet 2018

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