La hausse du chômage continue : un bilan du Sarkozysme, mais pas que...

Steeve Briois

Communiqué

26 juillet 2012

Communiqué de Presse de Steeve Briois, Secrétaire Général du Front national

La hausse pour le 14ème mois consécutif du nombre de chômeurs (49 000 demandeurs d'emploi supplémentaires) en France est bien sûr une information dramatique ; elle n'en était pas moins prévisible.

Steeve Briois, Secrétaire général du Front National, imagine déjà Hollande et la gauche se réfugier derrière la responsabilité évidente de Sarkozy.

S'il est incontestable que ce dernier a mené une politique profondément ultralibérale, mondialiste et eurofanatique, dévastatrice pour les emplois français, il n'a fait que suivre la voie tracée avant par plusieurs gouvernements socialistes. Ils n'ont pas agi autrement durant les deux septennats de François Mitterrand et pendant la cohabitation Chirac/Jospin, bradant progressivement la souveraineté française, organisant l'hégémonie de la finance, dépouillant la France de ses protections, sacrifiant ainsi une large part de son industrie, son économie et ses travailleurs.

Il est évident que face au torrent du chômage de masse, il faut enfin construire des digues et rebondir.

Priorité nationale à l'embauche, protection de nos frontières, réindustrialisation et relocalisation de notre production, lutte contre la concurrence internationale déloyale et soutien aux PME/PMI : voilà quels doivent être les mots d'ordre d'une politique économique et sociale ambitieuse et réellement motivée par l'intérêt de nos compatriotes.

Malheureusement, compte tenu des premiers pas du gouvernement Hollande et vu le pétard mouillé que constituent les mesures annoncées hier par Arnaud Montebourg pour la filière automobile, l'inquiétude est permise. La direction semble rester la même, et rien ne nous permet d'être optimiste pour l'emploi dans les mois qui viennent.

Les socialistes ne font pas qu'hériter des rogatons du Sarkozysme, ils sont en train de redécouvrir leurs propres échecs et de s'y complaire.

Steeve Briois

Communiqué

26 juillet 2012

>