La visite du président de la République en Guyane révèle une nouvelle fois la déconnexion de M. Macron avec le pays réel

Marine Le Pen

Communiqué

27 octobre 2017

Communiqué de presse de Marine Le Pen, Député du Pas-de-Calais, Présidente du Front national

« Je ne suis pas le Père Noël » a déclaré M. Macron avec le sens de la formule méprisante dont il a désormais le secret. Mais qu’il se rassure, les Français en général et nos compatriotes de Guyane en particulier, ne l’attendent pas comme tel ! En revanche M. Macron oublie que le président de la République est censé incarner le rôle de Père de la nation, nation dont les Guyanais sont partie intégrante ! Et lorsque certains enfants de la nation souffrent, c’est toute la France qui souffre.

Or, la Guyane souffre dans de nombreux domaines, et les remous dont on entend parler à l’occasion de cette visite présidentielle ne sont qu’une nouvelle réplique d’une contestation qui dure depuis longtemps ! Contestation qui a pour principal fondement de dénoncer l’abandon de l’État dans ce territoire, abandon dont, comme son prédécesseur, M. Macron et certains élus locaux ne semblent pas avoir pris la mesure.

Ce n’est pas en versant des millions voire des milliards d’euros que l’on va aider la Guyane, mais en s’attaquant avant tout aux deux principaux fléaux qui la touchent : l’immigration de masse et l’insécurité ! Ces deux fléaux sont à la base de l’immense majorité des difficultés actuelles qui affectent la Guyane.

Il est ainsi urgent de mettre fin aux pompes aspirantes de l’immigration (aides sociales sans condition et droit du sol par exemple) et dans le même temps augmenter de façon tangible les effectifs des différentes forces de sécurité (et pas seulement lorsque le président se déplace…). Ensuite, et seulement ensuite, les aides financières deviendront efficaces.

Comme elle l’a défendu durant la campagne présidentielle, Marine Le Pen demande la mise en place d’une politique globale à destination de l’Outre-mer pour que les innombrables richesses économiques, mais aussi culturelles de la « France au-delà des mers », puissent profiter à nos compatriotes ultra-marins et puissent devenir alors une composante majeure du redressement de notre pays.

Marine Le Pen

Communiqué

27 octobre 2017

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