Le bras de fer du Parlement Wallon sur le traité CETA a accouché d’une souris, au Parlement français de se prononcer

Front National

Communiqué

28 octobre 2016

Communiqué de Presse du Front National

Alors que l’ensemble des gouvernements des pays européens étaient prêts à signer le CETA sans qu’aucun débat démocratique n’ait eu lieu, le Parlement Wallon avait entamé un bras de fer avec l’Union Européenne pour modifier ce traité, justes arguments à l’appui. En effet, le CETA instaure une justice privée d’exception, permettant aux multinationales d’attaquer les Etats si celles-ci subissent des manques à gagner suite à des modifications de réglementations, pour protéger nos citoyens par exemple. Nos éleveurs de bœuf et de porc sont mis en danger par la concurrence des éleveurs canadiens dont les coûts de revient sont 35% plus bas. Enfin, le démantèlement supplémentaire des services publics et l’alignement des normes sur des normes mondiales font peser une épée de Damoclès supplémentaire sur notre modèle de société.

Finalement, Paul Magnette, ministre président de Wallonie, a cédé et accepte de voter pour le traité CETA alors que seules, des modifications mineures ont été concédées.

Une "déclaration interprétative" a été ajoutée. Des clauses de sauvegarde type OMC qui ne sauvegardent presque rien ont été insérées. Une pseudo-garantie d’indépendance des arbitres chargés de juger les Etats aurait été donnée.

Le Front National regrette la probable signature de ce traité à brève échéance et demande que le Parlement français en soit saisi le plus rapidement possible afin de sauvegarder notre élevage, l’indépendance de la France vis-à-vis des multinationales, le droit de notre pays à légiférer et afin d’empêcher l’avènement d’une justice privée d’exception. A l’occasion des débats, il apparaîtra que ce traité est contraire à notre Constitution.

Plus que jamais, cette affaire rappelle l'urgence pour la France de pouvoir décider souverainement de son avenir.

Front National

Communiqué

28 octobre 2016

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