Le Front national rencontre Edouard Martin de la CFDT : un débat stérile face à un syndicaliste sectaire et adepte de la pensée unique

Fabien Engelmann

Communiqué

21 décembre 2012

Communiqué de Presse de Fabien Engelmann, Membre du Bureau Politique, Conseiller au dialogue social

Alors que M6 prépare un reportage sur les électeurs du Front National, Edouard Martin, un syndicaliste CFDT a proposé de recevoir un représentant du FN devant les caméras.

J’ai accepté cette invitation afin de défendre le programme patriote du Front National trop souvent ridiculisé et déshonoré par ce syndicaliste.

Rendez-vous est pris, mercredi 19 décembre à 18h30, dans les bureaux des syndicats à Florange. Je tiens à préciser que j’ai été prévenu la veille de ce débat et que j’ai demandé un huis clos afin d’éviter tout dérapage avec d’autres syndicalistes ou milices gauchistes.

Ce débat qui a duré 1h30 a permis de montrer le vrai visage d’Edouard Martin à savoir celui d’un défenseur de la mondialisation et de l’immigration incontrôlée, d’un idéologue social-démocrate, d’un homme sectaire ne supportant aucune contradiction, se permettant de me couper constamment la parole et même de me menacer physiquement uniquement à cause de nos différences d’idées. M. Martin, gardez votre calme.

Il faut dire que bon nombre de syndicalistes permanents, (car je fais une différence avec ceux de la base pour lesquels j’ai du respect), ne supportent aucune contestation et insultent souvent leurs opposants les taxant d’incompétents voire de traitres dans la mesure où ils ne partagent pas leur point de vue.

Présidente du FN et députée au Parlement Européen, Marine Le Pen a été l’une des premières à défendre une nationalisation temporaire du site Arcelor-Mittal de Florange-Hayange, à dénoncer les 60% d’acier français importés, à proposer des protections intelligentes aux frontières contre la concurrence internationale déloyale et enfin une priorité donnée à l’acier produit en France pour la consommation nationale.

Mais tout cela Monsieur Martin n’en a que faire, il préfère accueillir, tel un roi, son ami François Hollande juste avant la présidentielle refusant bien sûr, avec les autres syndicats, la venue de Marine Le Pen sur le site.

Après les trahisons de l’UMP et la fermeture de l’usine de Gandrange, cette gauche d’apparence au service du mondialisme vient de montrer ses véritables objectifs, trahissant une fois de plus l’espoir des salariés en refusant une nationalisation temporaire, préférant donner un chèque en blanc au patron multimilliardaire Mittal. Les ouvriers ont très peu apprécié ce pataquès brouillon estimant avoir été roulés dans la farine. Le changement, c’est pas maintenant.

Voltaire disait « Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous ayez le droit de le dire. »

Puisse Edouard Martin représentant de la CFDT méditer sur cette citation.

Fabien Engelmann

Communiqué

21 décembre 2012

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