Les "migrants" passent désormais par les Pyrénées !

Louis Aliot

Communiqué

25 juillet 2018

Communiqué de presse de Louis Aliot, Député RN des Pyrénées-Orientales

Si la Grèce et l’Italie semblent toujours être les deux principaux points d’arrivée des « migrants », l’Espagne pourrait être de nouveau au centre des hostilités et redevenir le passage le plus important de l’immigration clandestine à destination du continent européen. Par sa position géographique, l’Espagne est naturellement exposée à ce fléau moderne, en dépit de l’aide du royaume du Maroc, appui essentiel pour l’Europe dans la lutte contre l’immigration qui a longtemps joué son rôle de tampon, nous permettant de repousser une partie des « migrants » subsahariens.

Néanmoins, la nouvelle politique migratoire italienne décidée par Giuseppe Conte et Matteo Salvini, beaucoup plus sévères que leurs prédécesseurs, provoquera l’ouverture de nouvelles routes et attirera immanquablement les candidats à l’entrée sur le continent septentrional vers Ceuta. En effet, la route depuis la Libye sera bientôt totalement bouchée par l'augmentation des patrouilles de garde-côtes libyens. Si l'an dernier l’Italie recevait près de 120 000 migrants, la signature de l’accord mi-juillet 2017 avec les garde-côtes libyens, a provoqué une chute de 75 % des arrivées, qui s’intensifiera largement dans les prochains mois. De son côté, l'Espagne a reçu l'an dernier près de 23 000 migrants, dont une moitié de Marocains, et beaucoup d'Algériens et d'Ivoiriens.

Fabrice Leggeri, chef de l’agence européenne de gardes-frontières et de garde-côtes Frontex, soulignait récemment que quelque 6 000 immigrants avaient débarqué sur les côtes espagnoles pour le seul mois de juin de cette année, quasiment autant que pour les six premiers mois de l'an dernier. « Si vous me demandez quelle est ma plus grande inquiétude actuellement, je dirais l'Espagne », a-t-il par la suite déclaré au journal allemand Welt am Sonntag.

Passés par l’Espagne, les « migrants » ne souhaitant pas s’installer dans la péninsule ibérique et désireux de rejoindre la partie nord du continent devront passer par les Pyrénées. Qu’avez-vous prévu pour y faire face ? Naturellement, le département des Pyrénées-Orientales sera le plus exposé. On sait que les trafiquants de cigarettes, venus de Perpignan ou Toulouse, et actuellement poursuivis sans relâche par les douaniers stationnés à la frontière andorrane, connaissent bien nos montagnes. Croyez-vous que certains puissent organiser de lucratifs passages de clandestins candidats à l’exil ?

Louis Aliot

Communiqué

25 juillet 2018

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