M. Hollande trompe les Français

Bruno Gollnisch

Communiqué

30 mai 2013

Communiqué de Presse de Bruno Gollnisch, Député européen, membre du Bureau Politique du FN

François Hollande prétend que « la Commission [européenne] n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ». Mais c’est très exactement ce qu’elle fait et M. Hollande obéit.

Questions :

Dans quel texte peut-on trouver le « conseil » suivant : « redoubler d'efforts pour lutter contre la segmentation du marché du travail en révisant certaines dispositions de la législation sur la protection de l'emploi » ?

Dans quel autre est-il écrit : « introduire de nouvelles réformes pour lutter contre la segmentation du marché du travail en revoyant certains aspects de la législation en matière de protection de l’emploi, […] notamment en ce qui concerne les licenciements » ?

Réponse : dans les recommandations pour la politique économique de la France émises par la Commission en 2011 et en 2012.

Le parlement français ayant adopté docilement la loi dite « ANI » (accord national interprofessionnel) sur la mort du contrat à durée indéterminée, la Commission se contente en 2013 de demander de la mettre en œuvre intégralement et sans délai.

Sur tous les autres points - fiscalité, coût du travail, retraites, déréglementation de certaines professions et des services publics, etc. -, la docilité du gouvernement français n’est qu’une question de temps. C’est la conséquence de l’adoption du semestre européen, du traité budgétaire et des lois bruxelloises sur la gouvernance économique approuvée à Paris, Strasbourg et Bruxelles par les amis PS de M. Hollande et ses pseudo-opposants de l’UMP.

Le Front National, lui, n’a pas trempé dans cette trahison.

Bruno Gollnisch

Communiqué

30 mai 2013

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