Macron, le nouveau « Robin des bois » : prendre aux pauvres pour donner aux riches

Dominique Martin

Communiqué

06 septembre 2017

Communiqué de presse de Dominique Martin, Député européen

Les réformes de Macron se succèdent à la même vitesse que son impopularité prend racine : rapidement. Refonte de la loi travail, APL, ISF : quel jeu joue-t-il ? Que nous cache-t-il ? Macron vient du monde de la finance et ses soutiens sont essentiellement les grandes fortunes de ce monde. Aussi faut-il se poser la question suivante : à qui profite le crime ?

Licenciement : les questions de plafonnement dissimulent une autre réforme, celle liée au licenciement économique. L’appréciation de la santé économique des entreprises se fera nationalement. Les multinationales qui se portent bien à l’étranger pourront ainsi organiser des plans de licenciement massif en France et augmenter leurs marges...

À qui profite le crime ? Réponse : aux riches. Aux très riches.

CDD : il sera déterminé par la branche professionnelle et non plus par la loi. La durée, le nombre de renouvellements ou encore le délai de carence pourraient être modifiés. Risque : la précarisation des contrats de travail.

À qui profite le crime ? Réponse : aux riches. Aux très riches.

APL : Tout d’abord, rappelons que la fortune des ultra-riches est essentiellement constituée d’actions et de valeurs mobilières . Ceux sont les classes moyennes qui investissent dans l’immobilier. En arrêtant d’imposer les actions et valeurs mobilières au titre de l'impôt sur la fortune (cadeau aux riches), et en compensant cette perte fiscale par la baisse des APL (perte pour les petits salaires).

À qui profite le crime ? Réponse : aux riches. Aux très riches .

La solution n’est pas ce ridicule appel fait aux propriétaires de baisser leur loyer...vaste mascarade car le prêt bancaire, lui, ne baissera pas de 5 euros. Il fallait aider la relance économique, développer le patriotisme économique, simplifier le droit du travail et non le précariser, aider les TPE/PME, réformer les APL et non les diminuer.

Dominique Martin

Communiqué

06 septembre 2017

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