Marine LE PEN dépose plainte contre M. MAITIA, conseiller général de Saint Jean Pied de Port

Wallerand de Saint Just

Communiqué

18 janvier 2012

Communiqué de Presse de Wallerand de Saint Just, Avocat de Marine Le Pen

Le mercredi 18 janvier 2012, a été adressée à Monsieur le Procureur de la république au tribunal de Bayonne une plainte ainsi rédigée : « en ma qualité d'avocat de Madame Marine Le Pen, j'ai l'honneur de déposer plainte entre vos mains contre M. François Maitia conseiller général du canton de Saint Jean Pied de Port, cela pour l'infraction prévue par l’article L116 du code électoral : « Ceux qui, par des manœuvres frauduleuses quelconques, accomplies même en dehors des locaux ou commissions visés à l'article L. 113, auront porté atteinte ou tenté de porter atteinte à la sincérité d'un scrutin, violé ou tenté de violer le secret du vote, empêché ou tenté d'empêcher les opérations du scrutin, ou qui, par les mêmes manœuvres, en auront changé ou tenté de changer les résultats, seront punis des peines portées audit article. »

En effet, hier, Monsieur Maitia a publié un communiqué ainsi rédigé : «le parrainage d'une candidature à la Présidentielle n'est pas un acte anodin, un acte banal. Il appartient à chacun de le peser, en conscience. Mais on ne fera croire à personne qu'en parrainant une option politique, on n'en partage pas le fond. Ceux qui parraineront Marine Le Pen partagent avec elle ses sentiments anti-européens, son repli identitaire et ses options économiques et anti-sociales. Ceux qui parraineront Marine Le Pen auront franchi le Rubicon et sont prêts à des alliances avec le Front National au sein de la Droite, ce que le MoDem avait jusqu'à présent refusé. L'appel de Jean Lassalle n'est pas qu’un dérapage, c'est une faute ».

Les termes de ce communiqué constituent une menace évidente à l'adresse des maires à qui, en l'espèce, le législateur n'a confié qu’une mission administrative. Monsieur Maitia adresse aux maires qui parraineraient Madame Marine Le Pen, les mêmes reproches et les mêmes menaces qu'il adresse à ceux qui « au sein de la droite », contracteraient des alliances avec le Front National.

Il s'agit donc bien de sa part de manœuvres frauduleuses tentant de porter atteinte à la sincérité du scrutin.

Wallerand de Saint Just

Communiqué

18 janvier 2012

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