Communiqué de presse du Rassemblement National
Après avoir tenté d’éteindre l’incendie provoqué lors du premier Loto du patrimoine, le gouvernement fait volte-face en rétablissant en catimini le prélèvement des taxes sur cette opération par un vote de l’Assemblée nationale dans la nuit de lundi à mardi.
Alors que les Français pensaient en achetant leur ticket à gratter à 15 € faire une bonne action en faveur du patrimoine, ils ont découvert après coup que seulement 1,52 € serait reversé au profit de la rénovation des monuments.
Les taxes prélevées par l’État sur le Loto du patrimoine ont représenté une recette de 14 millions d’euros pour la première édition alors que seulement 20 millions d’euros ont été reversés au profit du patrimoine.
Stéphane Bern, l’initiateur de ce loto, qui avait lui-même appelé de ses vœux à ce que l’intégralité des sommes perçues par l’État aille au patrimoine, vient de se faire berner une deuxième fois.
Face au refus du gouvernement de renoncer au prélèvement des taxes sur ce cas spécifique du Loto du patrimoine, nous pouvons craindre que l’engouement qu’avait suscité la première édition ne soit pas au rendez-vous en 2019.
Le Loto du patrimoine semble n’être plus qu’une supercherie, une opération de communication du gouvernement dont le funeste dessein est en réalité de remplir les caisses de l’État.
Notre patrimoine qui devait être le premier bénéficiaire de l’opération a été transformé en un faire-valoir, en un nouveau prétexte pour lever des taxes supplémentaires.
Pourtant, l’État aurait très bien pu exonérer ce loto des taxes qu’il perçoit habituellement sur les jeux de hasard, s’il croyait en l’urgence de sauver notre patrimoine, qui est notre héritage commun et le trésor de notre nation.
