Pourquoi les Français de confession juive quittent-ils les écoles publiques ?

Louis Aliot

Communiqué

17 septembre 2018

Communiqué de presse de Louis Aliot, Député des Pyrénées - Orientales

Les familles françaises de confession juive de la banlieue parisienne boudent de plus en plus l’école publique, comme le montrait récemment un reportage sur la chaîne I 24 News.

Un phénomène explicable par la haine anti juive grossière qui a cours dans certains pans du territoire français, où les israélites sont menacés, moqués, voire violentés sur la base de clichés éculés.

Nous devrions nous inquiéter de cet exode. Il est un signe de plus d’une société qui, loin d’être apaisée, s’enfonce dans ses propres contradictions. L’école publique ne doit pas être un endroit où les petits caïds font la loi.

L’autorité du maître doit être restaurée. La culture française doit être transmise. Les fondements essentiels de la République doivent être respectés. Plus généralement, l’ordre doit régner, quand, aujourd’hui, le désordre semble être la norme.

Je crois que l’atomisation du corps social national en de multiples communautés concurrentes n’est pas encore une fatalité, qu’il est toujours souhaitable et possible que la France soit un pays uni.

Toutefois, la situation est grave. Il y a quinze ans, la Seine-Saint-Denis ne comptait que trois écoles privées juives. Aujourd’hui, on en recense huit. En 2015, la directrice d’un de ces établissements déclarait au micro d’Europe 1 que ses effectifs avaient augmenté de 20 % en deux ans à Aubervilliers, en dépit d’un nombre important d’enfants partis faire leur « alyah » avec leurs parents. Par ailleurs, certains établissements catholiques du département auraient près d’un tiers d’élèves de religion juive.

Là où devrait se rejouer l’innocente Guerre des Boutons, que se livrent habituellement les enfants, a été importé le conflit israélo-palestinien. C’est bien triste et c’est de la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé, comme des acteurs politiques clientélistes de la banlieue parisienne, qu’ils soient communistes comme Eric Coquerel, ou d’une droite affairiste, tel Bruno Beschizza, le trouble maire d’Aulnay-sous-Bois.

Louis Aliot

Communiqué

17 septembre 2018

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