Prémices d’une nouvelle crise bancaire, la réglementation de la finance doit être sérieusement modifiée

Front National

Communiqué

08 juillet 2016

Communiqué de Presse du Front National

Huit ans après la crise financière de 2008, l’Union Européenne semble faire face à un début de crise bancaire : les banques italiennes ont environ 360 milliards de créances douteuses dans leur portefeuille et la plus grande banque allemande Deutsche Bank a du mal à emprunter auprès des marchés financiers. Une crise bancaire en Europe devient une dangereuse possibilité. La Banque Centrale Européenne par la voix de son Vice-Président Vitor Constancio, a évoqué hier la possibilité de nouvelles aides aux banques par les « autorités ».

La situation catastrophique des banques italiennes découle directement de la politique d’austérité imposée à l’Italie par l’Union Européenne : cette mauvaise politique économique a fait exploser les défaillances d’entreprises transalpines et par ricochet les pertes des banques italiennes.

La situation de Deutsche Bank découle de la volonté de l’Union Européenne de privilégier les marchés financiers à la banque traditionnelle et de la mauvaise réglementation qui en découle ; la banque allemande est devenue une banque spéculative internationale avec un portefeuille chargé de monceaux de produits dérivés dangereux. Les marchés financiers connaissant les risques de ces produits n’ont aujourd’hui plus confiance en Deutsche Bank.

Réglementer la finance et les banques est devenu essentiel pour notre économie ; cette réglementation ne pourra à l’évidence être mise en place qu’à l’échelle nationale.

En ce qui concerne la France, trois mesures sont essentielles :

La fin de la réglementation de l’Union Européenne sur notre système bancaire et tout particulièrement de la directive permettant de piocher dans les comptes en banque des Français pour recapitaliser une banque en difficulté.

Les prêts aux entreprises, notamment les PME, doivent être favorisés vis-à-vis des opérations dans les marchés financiers, par le biais de coefficients de réserves obligatoires différents selon le type d’activité. Cela permettra de résoudre le problème de sous-financement des entreprises dont se plaignent à juste titre les chefs d’entreprise français.

Pour s’affranchir de la finance et de son influence néfaste sur nos gouvernements, il est temps que le lien direct entre la Banque de France et l’Etat soit rétabli. L’Etat n’étant plus dans les mains des banquiers pour se financer, pourra agir sans complexe dans le sens de l’intérêt général.

Front National

Communiqué

08 juillet 2016

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