Quand la BCE devient la Banque du chantage allemand à l'Euro

Marine Le Pen

Communiqué

17 septembre 2015

Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

Les déclarations du vice-président de la BCE, Vitor Constâncio, selon lequel les menaces d'un Grexit n'ont jamais été lancées pour "de vrai", révèlent les pratiques scandaleuses des gardiens de la monnaie unique pour faire pression sur les peuples et les gouvernements, à coups de chantage et diffusion de fausses informations.

Vitor Constâncio avoue par ces déclarations que la BCE, institution supposée indépendante, n'a été qu'un jouet dans les mains de l'Allemagne afin de faire plier le gouvernement Tsipras (lequel, il est vrai, n'a pas mis longtemps à se coucher) et remporter sur lui une victoire politique après la gifle électorale du référendum.

La réalité dictatoriale de l'Eurozone apparaît une fois de plus au grand jour : la démocratie est incompatible avec cette monnaie totem, exclusivement au service des puissances d'argent et de l'Allemagne.

Les chantages révoltants exercés sur la Grèce, et les pressions psychologiques sur son peuple à coups de mensonges éhontés, seront le lot demain de tous les pays qui voudront se libérer de ce carcan.

Maintenant prévenus, les Français devront rester lucides face à ces tentatives d'intimidation et ne pas céder aux menaces, de quelque nature qu'elles soient, d'une institution qui n'a plus aucune crédibilité. Le Front National plaidera donc sans faiblir pour une dissolution concertée de la zone euro. Retrouver une monnaie nationale n'est plus seulement un impératif économique, il s'agit désormais d'une exigence démocratique.

Marine Le Pen

Communiqué

17 septembre 2015

>