Quand l’Université française privilégie les « migrants » au détriment des étudiants

Collectif Marianne

Communiqué

16 septembre 2015

Communiqué de Presse du Collectif Marianne des étudiants patriotes

Le président de l'Université Panthéon-Sorbonne (Paris I) a fait hier savoir par communiqué que son établissement entendait accueillir dès cette année une centaine de migrants « réfugiés » en son sein en tant qu’étudiants ; il informe également de la conclusion d’un accord avec l’Émir du Qatar visant à subvenir à une partie des besoins de ces étudiants-migrants.

Le Collectif Marianne s’étonne qu’une telle initiative ait été prise quand une austérité toujours plus importante est imposée aux différents établissements d’enseignement supérieur. Alors que l’Etat, en plus de geler voire de baisser les crédits alloués, impose aux universités de puiser dans leurs bas de laine – plus de 100 millions d’euros prélevés dans les fonds de roulement pour 2015 -, que le nombre de formations proposées et le volume horaire des cours diminuent, que chaque année des milliers d’étudiants ne peuvent s’inscrire faute de places disponibles, l’Université française choisit de financer rubis sur ongle la scolarité de migrants arrivés illégalement sur le sol européen. Pis encore, le 8 septembre dans un communiqué, le CNOUS a fait savoir que ces migrants bénéficieraient d’un « traitement prioritaire » quant à leurs demandes d’aides financières et de logements ; donc au détriment des étudiants modestes qui sont pourtant très nombreux à ne pas pouvoir être logés par le CROUS.

Cette exonération de frais d’inscription cumulée au logement gratuit, aux soins gratuits garantis par l’Aide Médicale d’Etat (AME) et à l’allocation de subsistance versée à tous les demandeurs d’asile entraîne une situation ubuesque dans laquelle il vaut mieux être un « réfugié » qu’un étudiant issu des classes moyennes ou populaires pour étudier dans de bonnes conditions en France.

Collectif Marianne

Communiqué

16 septembre 2015

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