Relaxe des agresseurs des rugbymen de Bayonne : faisons cesser ces dénis de justice légaux

Rassemblement National

Communiqué

31 août 2018

Communiqué de presse du Rassemblement National

Cinq racailles venues de Paris, dont certaines récidivistes, accusées d'avoir sérieusement agressé et blessé sept jeunes Toulousains avec des couteaux et des tessons de bouteille, lors des fêtes de Bayonne, ont été relaxées pour un défaut de procédure : ces délinquants ultra-violents n'avaient pas été assistés d'un avocat lors de la séance d'identification qui les avait confondus.

Solidarité totale avec les jeunes rugbymen agressés à Bayonne

Pour les jeunes victimes, leurs proches et tous les Français épris de justice, cette décision de justice, certes légale, constitue un nouvel outrage, une humiliation supplémentaire de nature à nourrir chez eux, un insupportable, mais légitime sentiment d’injustice et d’abandon.

Le Rassemblement National qui milite pour la protection totale des victimes d’actes de délinquance est résolument à leur côté et leur exprime toute sa sympathie.

Les coupables ce sont les politiques

Avec cette décision, peut-être légale, mais bien peu morale, nous payons les conséquences de la réforme bancale et improvisée de 2016 et particulièrement de l’article 61-3 du Code de procédure pénale. Cette réforme, inspirée du droit américain pour ce qui concerne le droit des accusés, a dans le même temps et une fois de plus totalement omis le sort des victimes. Cette réforme bâclée dont on mesure les terribles effets a eu en pratique pour conséquence, en flagrant délit comme en enquête préliminaire, de ralentir ou même d’empêcher le travail de l’enquêteur contraint de s’accorder pour la rédaction de certains actes avec l’agenda de l’avocat.

Enfin, cette réforme est intervenue dans un contexte endémique de saturation des services de police dont les effectifs comme les formations ont été réduits par les pouvoirs successifs. On le voit, les professionnels et notamment les policiers se sont vu rajouter d’incessantes contraintes procédurales sans avoir les moyens d’y faire face.

Toutes ces raisons techniques auxquelles s’ajoute en toile de fond la pernicieuse culture de l’excuse, expliquent ces inadmissibles dysfonctionnements qui entretiennent chez tous les délinquants, même dangereux, un total sentiment d’impunité et chez les gens honnêtes un profond sentiment d’injustice.

Le Rassemblement National demande un grand plan pénal en faveur des victimes

Dans un pays où la violence explose, l’efficacité comme la simple morale publique exigent de repenser notre système pénal.

Le Rassemblement National propose de faire cesser le laxisme ambiant et d’adopter une politique de tolérance zéro dans le cadre d’un état de droit, c’est-à-dire d’un état qui se donne les moyens en effectifs de police et de justice d’appliquer le droit.

Pour les victimes, le Rassemblement National demande la mise en œuvre d’une grande loi de reconnaissance de droits :

- Le rétablissement d’un secrétaire d’Etat d’aide aux victimes supprimé par Emmanuel Macron ;

- Le bénéfice pour les victimes de pouvoir bénéficier d’un avocat commis d’office et d’un encadrement dans les démarches ;

- La prise en compte effective dans les procédures des victimes de leur traumatisme par exemple par une révision du système des confrontations psychologiquement difficiles, procédure dont les délinquants et leurs avocats connaissent et utilisent les failles ;

- La certitude que leurs agresseurs soient systématiquement recherchés, retrouvés, condamnés et sanctionnés ;

- La certitude d’une juste réparation civile ;

- La certitude de la reconnaissance de l’état de victime.

La délinquance qui est une atteinte à la liberté et à la dignité des personnes enregistre aujourd’hui un tel niveau qu’agir relève d’une priorité absolue.

Rassemblement National

Communiqué

31 août 2018

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