Salle de shoot à Paris : un mort

Wallerand de Saint Just

Communiqué

19 juillet 2017

Communiqué de Wallerand de Saint Just, Secrétaire départemental de la fédération du Front National de Paris

La salle de shoot de Paris a fait indirectement son premier mort. Un homme d’une quarantaine d’année, toxicomane, a agonisé pendant des heures à quelques mètres de la salle de shoot sans que les secours n’interviennent. Si la salle elle-même n’est pas ici directement en cause, c’est en revanche l’écosystème de la délinquance et du laxisme qu’elle a permis de s’installer dans ce quartier autrefois paisible qui est responsable de ce drame.

Ce sont les dealers qu’on a laissé prospérer dans tout le quartier, ce sont les fonctionnaires de police a qui il a été demandé de fermer les yeux pour « ne pas effrayer les usagers potentiels de la salle » (ce qui expliquerait également l’absence de secours), ce sont les toxicomanes qui, s’ils fréquentent peu la salle, se sont en revanche installés dans les rues adjacentes, profitant eux aussi de cette zone de tolérance de fait et de la présence sur place de leurs sources d’approvisionnement.

Régulièrement les riverains postent sur les réseaux sociaux photos et vidéos témoignant de cet état de fait. Plusieurs fonctionnaires de police nous ont confirmé ces petits arrangements tacites. Les pouvoirs publics ne peuvent pas dire qu’ils ne savaient pas. Une fois de plus, leur idéologie aveugle a primé sur l’intérêt réel des riverains et des malades. La toxicomanie est une maladie qui doit être prise en charge médicalement, pas par des associations. Surtout, cette prise en charge médicale sera inutile tant qu’une véritable lutte contre les trafics et la délinquance qu’ils engendrent ne sera pas mise en place. Plusieurs fois déjà nous avons alerté, espérons qu’il ne faudra pas un autre mort pour que nous soyons écoutés.

Wallerand de Saint Just

Communiqué

19 juillet 2017

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