Valls craint d'être éclipsé par Macron pour remplacer Hollande

Front National

Communiqué

14 avril 2016

Communiqué de presse du Front National

L'activisme verbal dont fait preuve Manuel Valls ces derniers jours, entre saillie sur le salafisme et retournement de veste sur le voile à l'université, montre l'état d'agacement du premier ministre, qui cherche non pas à régler des problèmes mais à exister médiatiquement.

Manuel Valls veut être candidat en 2017 en lieu et place de François Hollande, et ne veut pas qu'Emmanuel Macron puisse lui ravir cette position de rechange. Alors il tente d'allumer des polémiques pour éclipser son encombrant rival. Rappelons qu'en début de mandat en 2013, il utilisait déjà la même technique, lorsqu'il affirmait par exemple que les Roms avaient vocation à quitter la France car inassimilables. Depuis qu'a-t-il fait sur ce sujet ? Rien. Comme l'ex-UMP il continue d'approuver Schengen et l'Union Européenne à 28 pays.

Malheureusement, il n'y a là qu'un pitoyable jeu politicien. Rien ne sortira évidemment de ces déclarations faites pour qu'on parle de leur auteur, et non pour résoudre les problèmes des Français. Le salafisme continuera de prospérer : pas de fermeture des mosquées salafistes, aucune remise en cause de notre relation déséquilibrée avec l'Arabie Saoudite, pas de ralentissement du rythme de l'immigration. L'interdiction des signes religieux ostensibles à l'université, dont le voile bien sûr, restera un mot sans lendemain.

Quand un premier ministre ne gouverne plus, quand un président de la République ne préside plus, quand un ministre de l'Economie est obsédé par sa carrière personnelle et non par la croissance et l'emploi, il est plus que temps de tourner la page.

Front National

Communiqué

14 avril 2016

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