Visite d’Emmanuel Macron à Calais : la communication ne masque plus l’absence d’actes forts contre la submersion migratoire

Bruno Bilde

Communiqué

16 janvier 2018

Communiqué de presse de Bruno BILDE, député du Pas-de-Calais

Le Président de la République se rend aujourd’hui à Calais pour défendre son projet de loi sur l’immigration et l’asile dont les contours restent pour le moment très flous. Mais la réalité virtuelle que le Président de la République tente d’instaurer depuis le début de son quinquennat fait croire à une politique migratoire qualifiée de « dur » par les groupuscules pro migrants. Il n’en est rien ni dans les annonces du Gouvernement, ni dans ses actes.

Tout d’abord, excepté le rallongement de la période de détention des clandestins dans des centres de rétention administrative déjà saturés, aucune mesure de fond permettant d’enrayer le phénomène de submersion migratoire n’a été prise. Pire, pour l’année 2018, le Gouvernement a encore baissé de plusieurs millions d’euros les moyens alloués aux centres de rétention administrative et aux expulsions des clandestins alors qu’il a augmenté cet été de 300 millions d’euros le budget relatif à l’accueil des migrants. C’est également sans compter l’explosion du budget de l’aide médicale d’Etat qui grimpe encore de 108 millions d’euros par rapport au budget 2017 du quinquennat Hollande ni celui relatif à la prise en charge des mineurs isolés qui a été littéralement détourné pour constituer une nouvelle filière d’immigration clandestine.

Enfin, aucune politique de dissuasion migratoire ne pourra être efficace sans le rétablissement continu et systématique des contrôles aux frontières de la France et la mise en œuvre d’une coopération approfondie avec les Etats voisins permettant de mieux contrôler les frontières physiques de l’Europe. La menace que fait peser l’immigration de masse sur la stabilité de notre pays appelle une politique globale de réforme de notre système sanitaire et social, de notre droit d’asile et de séjour des migrants et de nos politiques régaliennes et de sécurité. Celle-ci doit permettre :

- D’expulser du territoire les 300 000 clandestins qui séjournent actuellement en France

- De dissuader les migrants de pénétrer sur le sol français

- De mettre un terme à l’appel migratoire alimenté par notre système de protection sociale

- De mettre un terme au détournement du droit d’asile au profit de clandestins non persécutés dans leur pays d’origine.

Il est plus que temps d’agir pour préserver demain la stabilité et l’unité du pays et la sécurité de chaque Français.

Bruno Bilde

Communiqué

16 janvier 2018

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