Marine Le Pen à Chartres : présentation de Bernard Monot, tête de liste FN/RBM pour les élections européennes

Marine Le Pen

25 février 2014

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Marine Le Pen, Présidente du Front National et du Rassemblement Bleu Marine, mais aussi Député européen, était aujourd’hui lundi 24 février à Chartres, afin de présenter publiquement celui qui mènera la liste des candidats aux élections européennes de juin 2014 pour les régions Centre-Auvergne-Limousin : Bernard Monot, économiste reconnu, conseiller aux affaires économiques de Marine Le Pen, auteur du plan de désendettement de la France qui a inspiré le projet présidentiel du FN en 2012, et grand spécialiste des questions européennes (notamment l’euro et les questions monétaires en général).

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Thème: « Point sur les questions économiques et Européennes…»

Mesdames et Messieurs,

Pourquoi apparaitre maintenant dans la vie politique ?

Parce que la souffrance, la paupérisation, la détresse grandissante de mes compatriotes abandonnés, m’est insupportable.

Parce que tous les symptômes d’une République malade, d’une démocratie vacillante, de valeurs bafouées, sont là: une déliquescence économique, sociale, morale, institutionnelle, culturelle, civilisationnelle,… due à la forfaiture des gouvernants successifs, voués à l’utopie de la mondialisation dite « heureuse ».

Parce qu’aujourd’hui ,comme en 2005, mon analyse des événements majeurs m’amène à considérer que notre pays est en proie à des graves dangers et que le temps s’accélère vers un grand  basculement dans un désordre mondial.

Non, n’en déplaise à Monsieur Hollande, le plus dur de la crise n’est pas passé !

Et ne vous y trompez pas car ce cataclysme mondial que nous allons à nouveau subir, n’aura rien de comparable avec celui de la crisette financière de 2008. Elle atteindra tout le monde, comme dans les  animaux malades de la peste.

Jean de La Fontaine citait « Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés ».

Au-delà de cette allégorie éclairante, nous devons garder à l’esprit que la France malgré les multitudes de trahisons depuis toutes ces décennies, reste une grande nation qui vaut la peine de se battre et de faire des sacrifices pour elle.

Notre pays a encore des atouts fabuleux, un peuple vaillant qui a compris les vrais enjeux de son avenir et je le sens, qui va décider de mettre «la France à l’abri ».

Aussi, par sens de l’intérêt général, il est donc de mon devoir d’y apporter ma petite contribution, de m’engager dans la bataille au sein de la seule force politique courageuse qui ait une vision stratégique à long terme et surtout …surtout la volonté de relever notre patrie,…. avant qu’il ne soit trop tard !

Pour illustrer mon propos, je souhaite passer en revue trois sujets importants:

L’économie, l’agriculture et l’Europe.

1/ Un constat économique et social accablant pour le modèle ultralibéral UMPS

En France, les chiffres de l’économie sont catastrophiques et causent une grande souffrance sociale pour les classes populaires et moyennes:

- la croissance du PIB 2013 en volume arrive péniblement à + 0,3 % contre une croissance potentielle moyenne de 0,9 % dans les années 2000 et pour mémoire de 3,5 % dans les années 1970.  Les coupes budgétaires néfastes et le ralentissement du moteur de la consommation des ménages freinent la croissance économique.

- Un chômage massif à 10,9 % en 2013 (au sens du BIT) et qui progresse depuis 7 ans à un rythme identique:

. sous le quinquennat de  Nicolas Sarkozy, c’est  1 200 000 chômeurs supplémentaires toutes  catégories confondues  dont  700 000 dans l’industrie,

. et sous la Présidence Hollande qui a pour objectif prioritaire l’emploi et l’inversion de la courbe du chômage, c’est déjà  600 000 chômeurs de plus en catégorie A,B,C,D,E  depuis juin 2012,

Le drame du chômage, c’est que parmi les jeunes sortis diplômés en 2011,2012 et 2013, seule la moitié a trouvé un travail stable et faute d'opportunités professionnelles, cette force vive du pays n’aspire qu’à émigrer pour entreprendre à l’étranger.

Ce sont environ 30 000 départs de jeunes Français qualifiés (18 à 25 ans) chaque année en hausse de 14% depuis 2008.

Cette éxode d'une génération de cadres et de créateurs d'entreprises est une perte sérieuse pour le pays. Qui va créer de la richesse pour payer les retraites, les soins de santé s’il y a de moins en moins de personnes au travail ?

- D’un point de vue qualitatif, je me dois aussi de citer car trop souvent oublié,  le stress psychologique des Français au travail qui craignent de faire partie des plans de licenciement,…cause première des maladies psycho-professionnelles.

- un pouvoir d’achat par unité de consommation en forte chute depuis 3 ans, selon l’Insee. Même les retraités qui étaient la catégorie la moins touchée, commencent à être affectés par la baisse des pensions-retraites et les hausses d’impôts.

- Les défaillances d’entreprises ont encore établis un record en 2013  avec  plus de 63 000 faillites qui concernent 270.000 emplois perdus dans les TPE, PME/PMI, selon l’enquête annuelle du cabinet Altares.

- Le taux d’investissement productif en France est faible et stagne entre 8-11% du PIB, ce qui signifie que nous ne préparons plus l’avenir.

Sur les finances publiques Françaises en 2013:

- malgré une austérité fiscale et sociale inefficace, le déficit public 2013 a encore atteint + 4,3 %  du PIB (pacte PCS: 3% maxi) avec un décrochage inquiétant des recettes fiscales.

- la dette publique continue de s’envoler à fin 2013 avec  93,4 % du PIB (pacte PCS: 60 % maxi) et ce surendettement chronique pèse  lourdement sur la solvabilité de l’Etat, en dépit des promesses de redressement, scellant l’échec commun des gouvernements UMP et PS. La dette publique devrait ainsi dépasser les 2 000 Mds € courant 2014 avec une progression exponentielle du montant, qui a doublé en onze ans.

Pour couronner le tout,  plus d'un an et demi après avoir perdu son «AAA» sous Nicolas Sarkozy, la France a vu sa note de solidité financière dégradée par l’agence Standard & Poor’s (S&P) à nouveau d'un cran, à «AA», sous François Hollande.

Dans son rapport public annuel pour 2013 du 11 février, Monsieur Didier Migaud Président de la Cour des Comptes signale que pour stabiliser la dette publique, le déficit devrait être limité à 2,1% du PIB. Où est la promesse du candidat Hollande de retour au déficit zéro pour 2017 ? Cette dérive des finances publiques n’est pas nouvelle. Il y a près de quarante années de déficits publics depuis la funeste loi du 3 janvier 1973, dénoncée par le FN comme le péché originel de notre déclin national.

Cette loi, qui a privatisé l’argent public au profit du système bancaire privé, leur a assuré une rente à vie, et pour les français à payer perpétuellement « une charge de remboursement de la dette »,  2eme poste du budget de l’Etat, actuellement de 50 milliards d’euros environ. D’ailleurs, ce poste budgétaire ne fait curieusement jamais l’objet de débat politique pourtant il représente un risque majeur en cas de krach obligataire.

Une spirale infernale qui contraint imperceptiblement  la France à un esclavage pour dette, à l’instar de la Grèce du Portugal, de l’Italie… Le FN veut diminuer la dette publique mais par la méthode douce et non pas à la façon de cette horde de coupeurs de services publics et de  budgets sociaux, dont le seul but  est de renflouer le budget fiscal, pour satisfaire les exigences de la troïka (UE, BCE, FMI).

Je voudrais attirer votre attention sur le fait que les prévisions annualisées de la dette publique furent chiffrées par le FN dans le « plan de désendettement de la  France » en janvier 2012. Cette simulation établie l’évolution comparée des 2 modèles macro-économiques antagonistes (ultralibéral et patriote). Il en ressort que la situation est totalement conforme à nos prévisions de 2011, à la décimale prêt. Jugez-en par vous-même !

Prévisions du FN de la dette publique des  gvts UMPS dans le « plan de désendettement français » du  12 01 2012

% du PIB

Dette Publique réalisée

% du PIB

Ecarts % du PIB
Dette Publique prévue fin 2012

90 %

Fin 2012

90,2%

+0,2%

Dette Publique prévue fin 2013

93,5%

Fin 2013 (estimée en février 2014)93,4%

-0,1%

Dette Publique extrapolée à fin 2020

120 %

Je vous laisse en déduire les conséquences de notre capacité prédictive !

A noter que ce chiffrage budgétaire fait abstraction des engagements de garanties financières de la France depuis 3 ans (Total des dispositifs d’aides, de FESF et de MES: 525 Mds €), pour le sauvetage de l’euro monnaie unique.

- un système de protection sociale (maladie, retraite, chômage) en cours de démentellement (baisse des prestations et hausse des taxations), au nom des plans d’austérité.

- un déficit commercial record de 70 Milliards d’€/ an en moyenne depuis 2011 (avec 62 Mds € en 2013). Avant l’adoption de l’euro monnaie unique, nous avions un excédent commercial  structurellement important qui nous donnait l’indépendance suffisante pour refinancer notre pétrole, notre gaz et autres matières premières.

- Un secteur bancaire privé toujours très fragile depuis la crise financière des «subprimes» en 2008 et qui se prépare à nous annoncer de bons résultats à la suite des stress-tests de la BCE, pour rassurer le quidam non informé des conséquences sur la toute dernière législation bancaire.

Enfin, concernant la compétitivité internationale de notre économie nationale.

On nous rabâche à longueur de temps, que la seule solution est de suivre la voie du  modèle Allemand et de baisser les dépenses publiques Françaises pour réduire les charges sociales dans les industries et les entreprises.

Il n’y a rien de plus faux…puisque notre modèle de « patriotisme économique» peut arriver à un rendement bien meilleur, sans saccage social. Nous vous le démontrerons lors du débat incontournable  sur l’euro monnaie unique.

Les socialistes tentent de nous faire le coup du « Pacte de responsabilité » contre des promesses d’embauches d’emplois marchands et ceci, juste avant les échéances électorales, c’est bien sûr cousu de fil blanc.

Comme vous le voyez, cette économie « potemkine » Sarkhollandaise est dans un cercle vicieux ultralibéral: chômage massif,  baisse des salaires, récession , surendettement public et austérité qui  mènera les Français sur la route de la servitude. 

C’est la dure réalité que devront subir les Français si on ne change pas radicalement de modèle macro économique.

Pourquoi le global parti UMPS fait- il cela ?

Pour sauver à tout prix, l’euro monnaie unique  sur ordre de Bruxelles, Berlin, Francfort, Washington…mais jamais de Paris !

2/ L’Agriculture: une activité économique vitale

La question agricole  est  essentielle  pour  la souveraineté alimentaire de la France. Ma circonscription européenne regroupant la région Centre, Auvergne et Limousin, compte 70 000  exploitations professionnelles et 32 000 emplois dans l’agroalimentaire. Toutes les productions y sont représentées (agricole, élevage et viticulture,..) avec une dominante de grandes cultures céréalières et d’élevage bovin. Le secteur agricole y pèse en moyenne deux fois plus lourd que dans la moyenne nationale.

Aussi, cette activité sera l’un des thèmes centraux de ma campagne électorale.

Nous sommes particulièrement attachés au devenir de nos viticulteurs, céréaliers, éleveurs, producteurs de lait, de viandes, de fruits et légumes, considérés par le FN comme des héros des temps modernes, face aux diktats de l’Union Européenne. Or, nous partons d’un constat: la politique agricole commune est devenue obsolète, totalement déconnectée des enjeux du XXIe siècle.                                                          La France est la grande perdante avec une subvention de seulement 10 Mds d’€ par an environ au titre de la PAC, alors qu’elle est le 2eme contributeur, à hauteur de 19,5 Mds €, au budget global de l’Union européenne.

Préparer une refonte totale de la prochaine PAC 2015-2020 est un impératif absolu pour assurer notre indépendance alimentaire et défendre nos traditions, nos terroirs et notre magnifique patrimoine français, attaqué par Bruxelles.

Une profession tyrannisée par des réglementations, par des normes sanitaires et environnementales inextricables de l’UE aliénée au dogme ultralibéral et libre-échangiste de l’OMC, dont les critères  de dumping social sont  dictés par les grandes multinationales (suppression des quotas laitiers,etc..).

Une profession qui connait des retraites de misère après une vie de labeur, un surendettement, une chute dramatique de ses revenus avec parfois certains exploitants travaillant à perte en raison de la volatilité des prix sur les marchés financiers.

Une profession opprimée par les gouvernements UMPS dégainant successivement la Loi de modernisation de l’Agriculture, puis l’actuelle « Loi d’avenir » porté par Monsieur le Ministre Stéphane Le Foll, à qui tous les syndicats agricoles devraient poser la question : « Comment voulez-vous survivre dans votre Europe, quand vos concurrents ont recours à une main d’œuvre payée moins de 4 euros de l’heure ? ».

Nous voulons aussi reprendre le contrôle de la production et des marchés à terme pour éviter la mainmise des banquiers de Wall Street qui spéculent de manière indécente sur les prix des denrées et sur les marchés agricoles. L’UE et les gouvernements successifs ont prouvé leur impuissance lors des dernières crises des prix (lait en 2009, céréales en 2010, porcs et bovins  depuis plus de deux ans).

La tragédie du monde agricole doit prendre fin ! Ce sera le cas, lorsque notre Politique Agricole Française sera appliquée par des aides directes de la France aux productions, en fonction des prix afin de garantir le revenu de nos agriculteurs et éleveurs.

3/ L’Union Européenne : une tour de Babel

L’Europe de Bruxelles c’est un peu le paradoxe d’Abylène : d’aucun ne voulait de cette Europe là mais puisque nous y sommes tous, alors défendons son modèle fédéraliste ! Comme par exemple Madame Viviane Reding, vice-président de la Commission européenne  qui déclarait en janvier dernier vouloir construire les Etats-Unis d’Europe, « meilleure arme contre les eurosceptiques».

Avec un tel esprit technocratique, il ne faut pas s’étonner que l’Europe des 28 soit économiquement et socialement moribonde avec en 2013, une récession de - 0,4 %, 19 millions de citoyens au chômage et une déferlante migratoire.

En dépit des promesses de prospérité économique et de plein emploi vendues aux citoyens depuis 1992, lors des campagnes pour les traités de Maastricht puis de Lisbonne, jamais depuis la fin de la seconde guerre, l’écart qui sépare la croissance de la ZE de la croissance mondiale n’a été aussi élevé.

Jamais la dissension entre les peuples ainsi que la perte d’éthique et de valeurs morales (rapport Lunacek) n’ont été aussi grandes qu’aujourd’hui.

Jamais la démocratie n’a connu un tel recul comme dans les pays du sud passés sous tutelle de Bruxelles pour risque de défaillance financière. Ces pays sacrifiés sur l’autel de l’euro monnaie unique où les gouvernements sont nommés, sans élection, pour imposer des plans. C’est le cas de l’Italie (3 éme gouvernement avec Mattéo Renzi) et de la Grèce dont les économies  sont en décrépitude et le niveau des salaires en baisse de 20 %.

Jamais la concurrence entre l’Allemagne et ses pays partenaires n’a été aussi déloyale.

Les risques pour les Français sont aggravés :

- par la directive « détachement des travailleurs » qui créé une distorsion du marché du travail. Une directive fédéraliste qui met en concurrence déloyale, même dans les marchés publics, nos travailleurs avec ceux d’autres pays européens  à bas coûts salariaux. Une offense aux 5,7millions de chômeurs et exclus français,

- par l’adoption de la directive européenne en décembre dernier du Mécanisme unique de résolution (MUR), un dispositif de renflouement des banques privées, pour ponctionner légalement les comptes des déposants et épargnants en cas de faillite bancaire et qui devrait entrer en vigueur  dès 2015.

- Comme cela ne suffisait pas au tableau, on nous invente le traité de libre-échange entre les USA et l’UE :

Un projet  à l’initiative de l’Etat  américain préparé depuis les années 1990. Cet accord de libre-échange - dit en novlangue « traité transatlantique »- porte   sur tous les domaines économiques «agriculture, industrie, services, investissement, voire… la propriété intellectuelle». Il s’agit là d’éliminer les barrières douanières conventionnelles. Il n’est pas difficile de savoir quel bloc s’alignera sur les pratiques de l’autre… Bien entendu au début  des négociations,  les deux parties seront d’accord sur une base des normes identiques et égales pour l’industrie, les services et l’agriculture aux Etats-Unis et dans l’UE ; mais dans la pratique  peu à peu les normes sanitaires US prendront le dessus dans tous les domaines et en particulier dans le secteur agroalimentaire : le poulet à la javel, le lait aux antibiotiques, la viande aux hormones, les OGM …deviendront l’ordinaire des agriculteurs et éleveurs. Et ceci au moment ou les Français se posent des questions sur la qualité de leur alimentation.

Les vents mauvais de la mondialisation sauvage  s’accentueront avec cette  nouvelle concurrence déloyale des Etats-Unis et du Canada dont les coûts de production sont inférieurs aux nôtres, grâce majoritairement à leur parité de change (euro/dollar).

En France, après les élections européennes, la désinformation institutionnelle sera à nouveau, portée par Madame Nicole Bricq, ministre du commerce extérieur, qui manifestement ne doit pas connaitre l’existence de la «Charte de la Havane », ni ses bienfaits.

Une fois ce traité conclu puis ratifié avec les complicités habituelles des eurobéats et des chefs d’états, il n’y aura plus de rempart au commerce débridé des multinationales (cotées en bourse). Il en ressortira qu’en dépit du faux débat sur « l’exception culturelle Française », le gouvernement américain aura toute liberté d’exporter sa crise économique à l’international.

Et surtout, projet incroyable, les multinationales pourront saisir un tribunal d’arbitrage privé pour attaquer les Etats.

- Le dernier point et non le moindre : l’Union Européenne approuverait  «l’économie illicite» :

A la lecture des documents d’Eurostat (SCN 2008 et  2013), on constate la présence d'un chapitre entier (chapitre 6) consacré -pudiquement- à «l'économie informelle», laquelle inclut par ailleurs (OCDE, ONU) l'économie illégale et l'économie criminelle (drogue et contrebande y sont mentionnées discrètement, mais pas ouvertement, la prostitution).

En effet, l’UE via Eurostat propose ainsi d’englober « l’économie informelle » dans un nouveau standard de calcul du PIB pour les états membres de l’UE, fondé sur des sondages. L'impact estimé sur les comptes de la réforme serait en moyenne pour l'Europe de 2,4% du PIB / an. On devrait donc s'attendre à voir une multiplication des enquêtes et sondages sur l'économie informelle, illégale ou criminelle de la part d'Eurostat, ce qui aboutira peu à peu à légitimer et donc à légaliser leur existence.

Cette falsification institutionnalisée  est d’inspiration onusienne et OCDE, lesquelles forment un cocktail de pensée immigrationniste, tiers-mondiste et d'idéologie libre- échangiste de l’OMC.

Avec une telle créativité comptable de l’UE qui vient à la rescousse des chefs d’états européens, nul doute que François Hollande  pourra enfin justifier aux Français, de cette fameuse « reprise » économique.

L’Europe serait ainsi en passe de cautionner des activités mafieuses  pour doper artificiellement les chiffres de la croissance et masquer  ainsi les résultats pitoyables de sa politique économique.

Nous  atteignons ici le sommet du cynisme !

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Vous admettrez avec moi Mesdames et Messieurs, que ce rapide panorama offre une vision conforme à la réalité: l’Union européenne est une aberration politique et démocratique.

A l’occasion de la campagne électorale, vous assisterez au grand déballage des fausses promesses du global parti UMPS, avec  l’idée de « la refondation de l’Europe » ou bien de « l’autre Europe » ou encore d’un nouvel euro. N’en croyez rien !

Je me souviens lors élections européennes de 1979, Jacques Chirac dénonçait une construction « non européenne dominée par les intérêts germano-américains », avant de faire volte-face par arrivisme. Rien à changer !

La crise systémique mondiale s’amplifie, l’Europe, la zone euro et la France s’enfonce. La situation va être désormais hors de contrôle des élites dirigeantes disqualifiées qui tentent la - stratégie du choc - par « l’Eurostérité », pour imposer  aux citoyens les réformes et  ajustements structurels, exigées par les marchés financiers mondiaux.

Pourtant, nos compatriotes ne doivent pas désespérer, le FN veille depuis longtemps sur leurs intérêts vitaux de la France et constitue un espoir national.

Grâce à notre programme de patriotisme, nous ferons obstacle, avec nos alliés des autres patries du continent européen, à ce projet de société monstrueux, dans lequel règne la grande finance et les puissances d’argent.

C’est la raison pour laquelle, conscient de l’enjeu considérable pour nous-mêmes et les générations futures,  j’offre au Front National mon expérience de plus de 25 ans de carrière professionnelle et que je m’engage dans cette noble cause: défendre la France et les Français.

Je vous remercie.

Marine Le Pen

25 février 2014

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