1918-2018 : le centenaire de la grande victoire du soldat et du peuple français

Gilles Pennelle

Tribune libre

08 novembre 2018

Tribune de Gilles Pennelle, Délégué National aux Fédérations, Président du Groupe RN au Conseil Régional Bretagne

Malgré des commémorations officielles réduites au minimum par un gouvernement qui ne s’intéresse pas aux pages glorieuses de notre histoire, nous fêtons cette année le centième anniversaire de la victoire de la première guerre mondiale.

Les monuments aux morts situés au cœur de nos villages et de nos villes sont constitutifs du paysage français. Ils nous rappellent le sacrifice des Français pour défendre la patrie.

La victoire de 1918 est avant tout celle du soldat et du peuple français. C’est en effet sur les champs de bataille de la Marne, de la Somme, de la Champagne, de l’Artois, des Éparges, de Verdun… où sont tombés des centaines de milliers de poilus que la guerre a été gagnée! La formidable machine de guerre allemande a été brisée par l’incroyable résistance du soldat français. La devise de Verdun, « On ne passe pas », plus qu’une injonction est à elle seule le symbole de l’héroïsme

français.

Du 21 mars au 15 juillet 1918, ce sont les Français qui ont stoppé les dernières grandes offensives allemandes. Même si l’aide de nos alliés fut importante, c’est l’armée française qui joue un rôle majeur et décisif permettant la Victoire finale.

C’est aussi parce que l’arrière a tenu que la victoire fut possible. Pendant 52 mois, dans les champs, les usines, les écoles, les innombrables hôpitaux militaires… la mobilisation des civils fut exceptionnelle et sans faille.

Dans chaque famille française, on a fait son devoir!

L’ampleur du sacrifice consenti se lit dans les chiffres : 1 383 000 soldats français tués - 886 morts en moyenne par jour pendant 4 ans 1/2 - 4 300 000 blessés dont beaucoup d’invalides, 600 000 veuves , 986 000 orphelins…

L’immensité du deuil supporté par la société française d’après-guerre fut telle qu’il n’est toujours pas achevé! Dans chaque famille française, l’évocation de la Grande Guerre fait immédiatement resurgir une émotion qui étonne 100 ans après l’arrêt des combats.

C’est pour la France, son mode de vie et ses libertés que nos ancêtres ont combattu et souffert.

Il ne faut malheureusement plus compter sur l’école ou la télévision pour nous rappeler cette évidence. Aimer et défendre la France est pour les « bien-pensants » qui colonisent les grands médias et le ministère de l’éducation nationale une horreur absolue.

Et pourtant, plus que jamais, le patriotisme est une valeur d’actualité. Au moment où notre identité, nos libertés et notre sécurité sont menacées, le souvenir des poilus de 14-18 doit être bien vivant !

Se souvenir de la victoire de 1918, c’est se rappeler qui nous sommes, c’est affirmer notre attachement à la France.

Gilles Pennelle

Tribune libre

08 novembre 2018

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