L’Art contemporain des FRAC, l’imposture la plus aboutie du capitalisme spéculatif !

Thibaut de la Tocnaye

21 mars 2018

Tribune de Thibaut de La Tocnaye, conseiller régional PACA, membre du Bureau National

Précisons d’emblée pour les néophytes et afin de prévenir tout procès en cuistrerie, qu’il ne s’agira pas là de traiter ni de l’Art moderne ni même de l’Art contemporain au sens académique, qui regroupe toutes les créations depuis l’après-guerre.

Non, nous parlons ici d’un Art contemporain bien identifié, pudiquement appelé « Arts visuels ». C’est celui d’Anish Kapoor et son « Vagin de la Reine » exposé à Versailles ou celui de Paul McCarthy et son « Etron géant » ou son « Plug anal verdâtre » envahissant la Place Vendôme.

Cet Art Contemporain est dénoncé par des intellectuels et artistes courageux tels que Christine Sourgins, historienne de l’art, Aude de Kerros, graveuse, Régis Debray, écrivain ou Philippe Muray, essayiste. Luc Ferry, philosophe et ancien ministre de l’Education Nationale le qualifie même « d’innovation destructrice à l’état chimiquement pur ».

Dénommé audacieusement « Art conceptuel » dans les années 60, il devient à partir des années 90, un art contemporain « financier ». Le célèbre commissaire-priseur Tobias Meyer écrira d’ailleurs que « le marché de l’Art contemporain ne baissera jamais ». Quant à Damien Hirst, créateur d’art contemporain, il proclamera « qu’on peut se foutre de la gueule de l’art mais pas de la gueule du marché. Tous les marchés sont sérieux ».

Alors, il ne faut pas compter sur nous pour promouvoir ce non-Art, véritable symbole de la rencontre la plus emblématique entre les bourgeois bohêmes de Mai 68 et les financiers du capitalisme mondial. Et c’est un cas d’école en la matière.

Thibaut de la Tocnaye

21 mars 2018

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