L'Europe des nations et des peuples c'est l'avenir, Jordan Bardella va en porter la voix

David Rachline

Tribune libre

07 janvier 2019

Tribune Libre de David Rachline, Maire de Fréjus, Membre du Bureau Exécutif du Rassemblement National

J'ai eu personnellement la chance que l'on me fasse confiance très tôt en politique.

Au sein de notre mouvement, pas de « jeunisme » : le fait d'être plus ou moins jeune n'y a jamais été considéré comme un atout particulier... ni comme un handicap. Et si j'ai pu être élu plus jeune sénateur, si nous avons fait élire deux mandatures d'affilée les plus jeunes députés – Marion Maréchal puis Ludovic Pajot – ce n'est pas pour chercher le buzz, ce n'est pas en fonction de leur âge, de notre âge, mais en fonction des capacités et compétences que l'on a pensé déceler en nous pour mener à bien cette mission.

Et je dois avouer que je suis particulièrement fier d'appartenir à un mouvement où la méritocratie a du sens, où l'on peut s'élever quel que soit son âge ou son origine sociale.

Jordan Bardella est un parfait exemple de cette méritocratie : engagé dès ses 16 ans aux côtés de Marine Le Pen, responsable de son département à 18 ans, conseiller régional à 20. Quand on s'engage aussi jeune, cela n'a rien d'anodin : cela témoigne tout au contraire en général d'une conscience aigue du destin collectif et de l'intérêt général. A 16 ans, on ne s'engage pas pour « faire carrière », mais pour agir.

Exemple de méritocratie au sein du mouvement, Jordan Bardella est aussi un exemple de cette méritocratie républicaine qui lui tient particulièrement à cœur. Il a grandi dans le 93, le « 9-3 », dans une de ces cités HLM malheureusement célèbres dans toute la France pour rimer avec insécurité et communautarisme. Jordan a décroché une bourse au mérite à l'issue de son lycée, un joli symbole, afin de s'engager dans des études de géographie.

Jordan Bardella représente une génération qui ne croit plus, qui ne peut plus croire, aux mensonges de l'Union européenne. Face au réel, les artifices de communication et les beaux slogans s'effondrent...

La « mobilité » tant vantée, ce sont des Français contraints de quitter leur pays dans lequel ils n'arrivent plus à construire leur avenir, tandis que des migrants continuent d'y affluer. Quant à Erasmus, présenté comme l'horizon de tous les jeunes d'Europe, il est difficile d'oublier que près de la moitié des étudiants qui en bénéficient sont issus de milieux déjà favorisés. Les autres belles formules ou jolies promesses de l'Union européenne ? C'est encore par exemple la sacro-sainte libre circulation, qui permet à des terroristes de venir frapper la France en traversant tranquillement plusieurs frontières (Jordan a vécu confiné chez lui, l'assaut contre les terroristes planqués à Saint-Denis).

Contre-projet absolu, presque comme un négatif, de cette Union européenne technocratique et anti-démocratique, l'Europe des nations n'est pas une idée du passé, c'est un modèle d'avenir.

Oui, alors que l'Union européenne a trahi toutes ses promesses, et n'est plus qu'un bateau ivre (et je ne parle pas que de Juncker, même s'il semble parfois une belle allégorie de cette dérive), voguant d'échec en échec, l'Europe des nations s'affirme comme l'avenir non seulement souhaitable – cela, nous en sommes persuadés depuis si longtemps – mais aussi désiré par les peuples. Partout, avec des accents différents, c'est aujourd'hui clairement la même voix qui s'élève.

Aux côtés de nos candidats, avec Marine, Jordan Bardella va porter cette voix du réveil des peuples.

Jordan Bardella incarne, par son enthousiasme, par son espérance, cette idée d'avenir qu'est l'Europe des nations. Il a toute ma confiance, tout mon soutien, toute mon amitié.

David Rachline

Tribune libre

07 janvier 2019

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